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  • To be, or not to be

    Je vous propose la lecture de ces quelques recueils publiés en autoédition (voir bulletin de commande ci-joint). Je rappelle le principe de l'autoédition : réaliser soi-même son propre ouvrage, de l’écriture (bien sûr) à la mise en page (choix de la couverture, de la typographie) en passant par les démarches auprès de l’imprimeur, et ne compter que sur soi pour la diffusion et la vente. Les frais sont ceux de l’imprimeur (sans compter les frais postaux). Avec un peu d’huile de coude on peut pondre un beau recueil, digne des plus belles maisons (si si !) L’inconvénient c’est que vous êtes seul dans l’aventure… Mais au moins vous n’avez pas à dos l’escroquerie du compte d’auteur qui vous demandera de signer des chèques en vous faisant miroiter la gloire ! Faites-le vous-même ! Moi, je tire en cent exemplaires, c’est suffisant (retirage si best seller, bien évidemment). Et ensuite vous vous débrouillez ! Mais je préfère cette liberté d’une publication à échelle humaine que les mensonges des gros éditeurs qui taquinent le goujon… Je ne paierai pas de mon sang une fausse édition dont l’issue fatale est toujours le pilon ou le grenier. Dans l’aventure de l’édition numérique, Internet a inventé le livre virtuel, dématérialisé et totalement invisible. Certains confondent Internet avec une librairie à l’échelle planétaire… On peut se passer du papier puisque la révolution numérique vous promet la célébrité à peu de frais ( ?) On peut aussi faire tourner les rotatives et opter pour un fort tirage, dont l’issue est malheureusement désespérée. Moi je prône une édition à l’échelle humaine, ce qu’il est convenu d’appeler l’autoédition… Mais de nombreux éditeurs exploitent aujourd’hui le filon, pour récupérer les jeunes auteurs naïfs en recherche de notoriété. Et voilà un nouveau mensonge ! Pour moi, l’autoédition c’est maîtriser sa publication de A à Z sans autre intermédiaire que l’imprimeur lui-même ! Cela nécessite une forte maîtrise de sa langue (faites-vous relire !), un travail qui n’est malheureusement pas effectué par les faux éditeurs qui n’ont ni l’envie ni le temps de vous accompagner. Car le scandale est là, on pond des textes indigents et on les imprime à gros débit ! Seul un éditeur (mais fait-il toujours ce travail ?) à compte d’éditeur est en mesure d’avoir un regard critique sur votre ouvrage, et de vous proposer un réel accompagnement et quelques conseils ! L’autoédition, c’est donc la maîtrise de soi et de son ouvrage ; mais elle nécessite une grande confiance en soi. Car publier est une chose, publier un bon livre en est une autre ! Nous voyons tant d’horreurs aujourd’hui dans l’édition, que cela en devient effrayant ! Mais tout le monde ne peut pas publier à compte d’éditeur, car le marché est saturé et les livres ont du mal à se vendre ! Trois solutions s’imposent à vous : trouver un éditeur capable d’accompagner votre texte dans sa maturation, céder aux sirènes des éditeurs payants pour qui votre texte ne sera jamais qu’un produit commercial, ou bien vous autoéditer en sachant les difficultés que cela représente. Méfiez-vous de ceux qui vous promettent la lune. Soyez le héros de votre propre entourage, l’écrivain de la famille qui rend fiers papa et maman. Et si vous avez le courage : créez votre propre maison d’édition. Ecrire, publier ne va pas de soi, c’est l’aventure d’une vie, qui vous demandera travail et maturité. N’oubliez pas que le livre, avant d’être un produit, est un témoignage de la pensée. Veillez à le garder loin des marchands de papier. Demandez-vous ce que vous pouvez faire de votre ouvrage.

      

    À lire un article (à propos de « 13 ») de Didier Gambert, que je remercie infiniment, paru dans Recours au poème.

    Bulletin de commande