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Mot à Maux

  • Fin de Mot à Maux

    Suite à différents événements et changements dans ma vie de poète, j’ai décidé d’arrêter la revue Mot à Maux. Le numéro 21 de juin 2022 est le dernier. Vous pouvez le commander par le bulletin ci-joint. Les numéros 19 et 20 de décembre et mars sont toujours disponibles (me contacter). Mes motivations sont largement expliquées sur le site Dans les brumes.

    Daniel Brochard

    Flyer n°21.pdf

  • 2022

    Je n’avais pas communiqué sur ce blog concernant le numéro 19 de Mot à Maux paru en décembre, voilà donc le bulletin de commande qu’on m’a réclamé. En ce début de nouvelle année, j’adresse tous mes vœux aux poètes publiés dans la revue, ainsi qu’à ceux qui ont pu visiter ce blog ou qui m’ont laissé des messages amicaux. À tous ceux aussi qui ont commandé et lu ma revue. Je remercie et adresse mes vœux aux nombreux poètes qui ont répondu à mon appel à textes du 21 octobre ; vous avez permis à la revue de continuer à paraître alors qu’elle était fragilisée. La poésie est toujours un combat et il faut penser aux plus misérables, aux délaissés qui dans l’ombre vivent des jours douloureux. Je me rappelle que la poésie pour moi a été une lente maturation. Aujourd’hui, j’ai à cœur de faire vivre Mot à Maux et de m’engager vers ce point où la poésie sortira grandie, indispensable et enfin reconnue comme un art à part entière. Puisse-t-elle continuer à éclairer nos nuits, à guider nos pas vers plus d’humanité. Puisse-t-elle nous rendre attentifs au monde et désireux de modernité. Cette année devra être celle du renouveau. Ne jamais désespérer, car les amis sont toujours là pour vous relever. Merci aux amis donc, à tous ceux avec qui je peux échanger et qui toujours me réconfortent ! Votre présence m’est des plus précieuses. À tous : bonne année !

     

    Daniel Brochard

     

    Mot à Maux paraîtra quatre fois en 2022. L’abonnement sera de 16 euros. Le prochain numéro paraîtra en mars.

    Bulletin de commande n°19

     

  • Préambule

    La poésie aujourd’hui vit un paradoxe : elle est active, riche, partagée par de nombreux auteurs… elle est aussi ignorée du (grand) public. Sa représentation dans la sphère sociale est minime ; méprisée par les médias, elle vit dans une bulle fragile. Les temps délétères que nous vivons font le malheur du poète, isolé dans la foule, parfois résigné à son enfermement. Le pouvoir centralisé de la parole médiatique nous exclut d’une représentation nationale. Condamnés à survivre, nous sommes loin de toutes les attentions. Malgré la bienveillance de nombreux acteurs en poésie et notre présence dans les marchés, les salons, les rendez-vous provinciaux, la poésie est mal représentée. La poésie vit comme elle peut, avec les soutiens d’acteurs passionnés : en témoignent les nombreux éditeurs de poésie présents et actifs dans le pays. Je pense qu’il est temps de lancer l’offensive pour faire sortir la poésie de son microcosme (qui arrange bien les puissants) et de mettre un coup de projecteur sur notre travail. Le monde dans lequel nous vivons nous inquiète. Tout repose sur les bras d’une jeunesse en quête de repères. Les générations futures ont besoin de notre action ici et maintenant. Dire ce que nous inspire ce monde est déjà un point de départ, donner à écouter des voix dissidentes peut redonner du sens à une jeunesse désespérée. Je propose une action basée sur la volonté de transmettre le discours poétique dans la sphère sociale. Nous pouvons créer des lieux d’expression (virtuels), des lieux de représentation (au cœur des librairies par exemple) et engager une campagne d’information (dans les médias). Il s’agirait d’une vaste entreprise pour mettre la parole poétique au pouvoir, en ces temps où le discours politique se perd dans une absence de signification. N’avons-nous pas aussi droit à la parole ? Changer la vie n’est plus impossible. Nous avons tout pour mener ce combat, par l’information, l’expression, la diffusion de nos valeurs. Soyons libres et osons la parole ! Ensemble, nous pourrons espérer nous faire entendre. La richesse de chacun sera notre libération.

    Daniel Brochard