Note de Patrick Joquel (à propos de Corrosion, Mireille Disdero, La Boucherie Littéraire, 2019) :
Ce n’est pas un guide touristique, ni un carnet de voyage. Non. Ce serait plutôt un livre d’amour. Amour qui appelle et dont l’envol permet de traverser la planète. Amour d’un pays, d’un continent, Thaïlande, Asie ; que l’on découvre au fil des mots comme on suit en filigrane l’histoire d’un amour humain.
Des poèmes, de petites proses pour jalonner ces années asiatiques. Un livre de silence : voyageuse avec des yeux d’enfants et les mots restent en suspens. Trouvent une place sur le papier. Un carnet ? Un cahier ? Dont le temps, l’humidité, a effacé quelques lignes, quelques dates. Peu importe, on est là, dans ces pages, avec des couleurs, des paysages, des odeurs, des sourires… Des moments que l’on retrouve dans cet ailleurs, que l’on oublie dans le quotidien jusqu’à ce qu’un livre vienne nous rappeler que vivre c’est aussi demeurer cet enfant curieux et attentif au monde. Que ce monde soit celui de tous nos jours, ou celui du voyage.
Du voyage, qu’il soit d’un jour ou d’années, on revient transformé, enrichi. Les pages d’un livre permettent le partage.
Dos à la lumière, tiède comme un fruit de jacquier,
tu dérives lentement vers autre chose que toi-même.
Est-ce qu’on sait vraiment qui on est…
https://www.patrick-joquel.com/jai-lu/
Daniel Brochard (à propos d’Écrits sans papiers, Mireille Disdero, La Boucherie Littéraire, réimpression mars 2019) :
« On sent tout l'amour du voyage... Celui de la découverte, de la rencontre avec autrui, nos semblables, nos différents... Pas comme ces voyages formatés sur gros navires... L'essence du voyage c'est bien l'échange de cultures ! Pas l'exploitation des plus faibles. Votre recueil est un creuset de diversité, celle qui enrichit, accompagne, retrouve l'identité de chacun. Oui, ce ne sont pas simplement des noms sur un papier, mais des histoires, des vécus. »