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Ils ont dit

  • L'aventure Mot à Maux

    Le site Recours au Poème met en ligne un article de Marilyne Bertoncini à propos du numéro 7 de Mot à Maux. Une critique amicale de la revue, alors que le numéro 8 passe à l’impression. L’occasion de faire le bilan de l’aventure Mot à Maux et d’évoquer l’avenir. Le temps de la maturation, celui des projets et des désirs pour la revue. Merci à Marilyne Bertoncini pour cette présentation. La revue circulera fin mars par la Poste.

    https://www.recoursaupoeme.fr/le-retour-de-mot-a-maux/

    Visitez Recours au poème et ses multiples ressources : https://www.recoursaupoeme.fr/

     

     

  • Coca-Cola@tf1.fr

    Je lis beaucoup de sites très bien qui alimentent la réflexion et stimulent l'intelligence. Celui-ci se doit aussi de répondre quand il s'agit de s'engager sur un terrain qui concerne celui du langage. En terme de langage, la poésie est bien placée, puisque c'est un de ses principaux matériaux. Dans une interview réalisée par le Medef le 14 septembre 2004, Patrick Lelay, patron de TF1 depuis 1988, qui préside sur la première chaîne de télévision d'Europe, a déclaré : "Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective business, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. (...) Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible." Cet éclat de lucidité remarquable nous éclaire un peu sur le caractère licencieux "d'une certaine télévision" et nous renseigne un peu sur la manière dont la publicité et les émissions grand public en général s'emparent de nos cerveaux. Il est écrit à la peinture blanche sur le trottoir qui mène à France Télévision : "Tous les jours je lave mon cerveau avec la télé." Une phrase qui n'est pas tout à fait une image si l'on considère le caractère insalubre de cette télévision... Bah ! Nous devrions rejoindre les rangs et nous délecter de nos 3 heures d'attention quotidienne à ce poste qui, à défaut d'être une fenêtre sur le monde, voudrait nous hypnotiser en nous faisant entrer définitivement dans une autre civilisation. Or cette civilisation, c'est nous. Pouvons-nous laisser les grands et puissants médias parler à notre place et s'emparer du sens infime de notre vie ? Laisserons-nous notre conscience obnubilée par le pouvoir de la publicité, de l'audimat et de la désinformation ? Pour ma part, je prends la télécommande et je zappe.

  • L'impoésie

    Je suis étonné de ne plus voir cet affreux bandeau publicitaire orner le toit de la maison Mot à Maux. Peut-être, si vous avez une réponse à cela pouvez-vous m'éclairer, car vraiment moi sans toutes ces réclames ça fait un peu triste... Je m'y étais habitué. La publicité est une formidable incitation à consommer et nous voulons consommer, nous sommes des consommateurs, notre raison d'être c'est l'argent et plus on en a plus on est heureux et plus nous consommons et plus l'économie se porte bien et plus notre porte-monnaie se remplit ! Donc il faut travailler pour consommer. Donc vive la pub ! Et puisque je suis en forme je vous livre cette citation du poète Norge qui n'a pas dit : "Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie" ( 2 euros le bouquet chez le fleuriste), car c'est Ronsard ; ni "Carpe diem" (à ne pas confondre avec Chanel n°5), car c'est Horace ; mais bel et bien : "J'aime écrire en phrases banales, mais où les sentiments exprimés se prolongent au-delà, si on leur donne la place et le temps. Le travail du poète doit leur conférer cette faculté d'écho, d'insolite que leur donne l'attention. C'est comme ces collages dont certains artistes ont fait des tableaux. Je cueille partout, et dans ma diversité, je cueille la vie, comme le facteur Cheval bâtissait son château avec les pierres "intéressantes" du chemin. Il faut rendre réalité à la littérature. Les gens ont besoin de retrouver dans l'art des choses de la vie qui est la leur, d'y redécouvrir de la passion, du plaisir, de la foi, de comprendre qu'ils ont raison de vivre, qu'ils ne sont pas stupides, comme cet excès de bizarre, de sordide, de démentiel, qu'on leur montre peut les induire à le croire. On a trop servi de viandes faisandées, de ces vèneries purulentes dont sont morts les ordres nobiliaires. Le monde crève d'indifférence, d'impoésie, de dégoût. Le poète, parmi d'autres, peut être sauveur s'il redonne saveur à la vie. Il est plus urgent d'offrir aux gens des raisons que des moyens de vivre."