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Actualité

  • Communiqué

    Les éditions du Petit Pavé, malgré la crise sanitaire et économique, résistent pour le meilleur et pour le livre.


    Toujours en avance sur l'évènement, le Petit Pavé n'avait pas attendu le 11 novembre et l'annonce en 2018 de sa future panthéonisation pour publier La vie selon Genevoix de Jacques Tassin. On y découvre l'homme de 14-18, mais aussi l'homme proche de la nature et de son terroir. Livre du Petit Pavé que l'entrée de Genevoix au Panthéon a remis d'actualité.


    Si ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour sortir un nouveau livre, avec la fermeture des librairies ou la restriction sur leur nombre de visiteurs, c'est le meilleur moment pour prendre le temps de lire. Une fois encore, c'est pour le meilleur et pour le livre que le Petit Pavé vient de publier le premier roman de Fred Poché, Une trompeuse absence. Roman très actuel dans lequel les valeurs de bienveillance, d'attention aux autres, se révèlent vitales pour chacun de nous.


    Habituellement le Petit Pavé organise à cette époque, autour de ses auteur-es, un NoëLivre où se rencontrent éditeurs, auteurs, lecteurs. Cette année bien sûr cela n'aura pas été possible. Le Petit Pavé propose, tout en précisant que rien ne peut remplacer le lien social direct, de partager un NoëLivre virtuel sur son site www.petitpave.fr

    Gérard Cherbonnier

     

  • Sous les pavés, la plage

    Tout est arrêté, les salons, les marchés, les festivals en tout genre. Les livres ne se vendent plus de main à main, Amazon triomphe ! La commande par Internet explose, quand on ne peut plus sortir chez le libraire. Mais les petits éditeurs souffrent, les assemblées annulées c’est autant de recettes en moins. Et puis c’est la vie qui s’éteint ! Les rencontres qui ne se font pas.

    Les éditions du Petit Pavé ont besoin d’être soutenues. La vente directe impossible, son directeur Gérard Cherbonnier invite chacun à encore plus de vigilance et de partage. Les lecteurs sont appelés à soutenir les auteurs dans la promotion de leurs ouvrages.

    Rappelons que le Petit Pavé édite (de la poésie contemporaine) depuis 1995 à compte d’éditeur : un exemple de réussite et d’obstination pour un éditeur régional. Il a su grandir en se diversifiant et en accueillant des auteurs de tous bords.

    Le Petit Pavé est libre et indépendant. Loin des réseaux financiers, il offre à lire une poésie riche, loin des ornières de notre temps. La collection du Semainier créée par le poète Jean Hourlier, fait référence en la matière. Sa qualité force l’admiration ! Car la poésie contemporaine sera toujours une marque de vitalité de l’édition. Ne faut-il pas se battre pour tous ces poètes vivants aujourd’hui ? Car la littérature s’écrit au jour le jour, loin des précieux phares qui éclairent nos nuits.

    C’est maintenant que nous voulons exister, et pas dans cent ans ! Un éditeur à taille humaine donne la possibilité à chacun de s’exprimer. Il faut soutenir cette noble entreprise ! Tout est fait aujourd’hui pour que vive la parole de chacun. C’est la mission que j’octroie à un éditeur contemporain. C’est ce qui motive mon combat de tous les jours.

    Soutenir le Petit Pavé, c’est servir une noble cause. Ses fondateurs s’acharnent à rendre la poésie vivante, comme avec ces Brèves du P’tit Pavé qui dévoilent les dessous du monde de l’édition. Il faut souligner le travail de Gérard Cherbonnier et Noëlle Joffard depuis le début, et leur acharnement à faire vivre le Petit Pavé dans tous les salons où ils peuvent le représenter.

    Je n’oublie pas que mon premier poème publié l’a été dans cette brochure en septembre 2001.

    Suite à la publication de « L’éternel recommencement » en 2018, je suis dans la rédaction d’un nouveau recueil comme une suite directe à ce premier ensemble. Le recueil paru en 2018 peut être commandé sur le site du Petit Pavé.

    La collection du Semainier a aussi accueilli une Correspondance entre Catherine Andrieu et moi-même en 2019. L’ouvrage peut être commandé sur ce site.

    Le devenir de la poésie passe par le travail vivant de ses acteurs. La poésie a toujours été le fruit de ses défenseurs acharnés. De nouvelles formes se combinent, s’expriment. Un contenu nouveau émerge. La poésie n’est pas une chapelle ardente ! Elle vit et s’exprime dans la multiplicité de ses créateurs. Ce que nous faisons aujourd’hui est le passé de demain. Les hommes resteront vivants tant que l’écriture vivra.

    C’est aujourd’hui qu’un nouveau combat nous oblige à réfléchir à l’avenir, et les combattants c’est nous ! 2020, l’année du confinement qui nous a appelés à sortir de chez nous ! Merci de soutenir le Petit Pavé, merci de lire la poésie contemporaine sans attendre d’être mort et de ne plus rien avoir à dire.

    Site du Petit Pavé

     

  • 15 avril

    L’image est terrible d’une flèche de cathédrale qui s’effondre dans un brasier incandescent. 400 pompiers à l’œuvre pour affronter ce qui n’aurait jamais dû arriver : l’incendie de Notre-Dame. La raison, la colère, l’abattement, font place à la prière un peu partout dans le monde. Une solidarité s’organise. Et si c’était l’occasion de rassembler tous les croyants sur cette terre, autour du respect des religions, de la sympathie entre les hommes… La dimension symbolique, alors qu’approche le Vendredi Saint, n’est-elle pas celle de Dieu nous envoyant, à nous pauvres humains, une épreuve pour tester notre foi ? Au fond de la nef, la Croix et l’Autel sont restés intacts dans un rai de lumière mystique, comme un signe du ciel pour les hommes pris dans les ténèbres et qui cherchent l’espoir. N’est-ce pas tout ce qui nous reste, dans une époque chargée d’obscurantisme ? Ainsi, la cathédrale Notre-Dame a brûlé. Une saillie au cœur de Paris dont les battements se font écho à l’autre bout du monde. Nous avons besoin de bâtir, de laisser notre trace sur cette terre. Quand la foi part en fumée, que reste-t-il sinon un profond désespoir ? Sur les ponts de Paris, la foule s’est rassemblée, triste, dévastée. Les prières ponctuent le silence. Un feu nouveau s’est abattu sur la terre. Et si le ciel était là pour nous dire de rester debout dans l’adversité ? N’est-ce pas une épreuve que le ciel envoie pour réveiller notre part d’humanité face à toutes les tragédies de ce temps. Notre-Dame a brûlé, comme dans le roman de Victor Hugo. Il faudra rebâtir Notre-Dame puisque c’est un destin national. A sa place nous bâtirons une cathédrale d’eau de mer. Et au-dessus brillera un nouvel arc-en-ciel.