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Mot à Maux n°5

medium_6.jpgSi entre deux mi-temps de football, vous avez le temps de vous consacrer un peu à la poésie, je vous informe que Mot à Maux n°5 vient de paraître au prix très compétitif de quatre euros. Evidemment, nous n'avons pas de moyens comparables à tous les sponsors de notre sport favori, mais est-il inutile pour autant de lire un peu autre chose que la soupe servie à heure fixe par les médias et par maman ? Je laisse la question ouverte en sachant qu'il ne peut y avoir de réponse, bref... 20 auteurs tout rond sont au sommaire de cette livraison : Maryse Satgé d'Alto, Eric Dubois, Fabrice Marzuolo, Agnès Schnell, Dany Sénéchaud, Gérard Paris, Monique Foïs, Hervé Martin, Mireille Disdero, Patrice Maltaverne, Jean-Baptiste Pedini, Philippe Bray, Anne Poiré, Daniel Brochard, Gaétan Loubignac, Gérard Lemaire, Lise Debelroute, Yvette Vasseur, Max Philippe Morel et Rodolphe Olcèse. Pour prouver que nous ne planons pas sur un nuage rose, les auteurs se sont aussi prêtés à un petit jeu d'expression libre, en s'emparant de ce qui coule en eux, c'est à dire une parole dépourvue de barrières et livrée à l'exploration de la vie quotidienne. Je suis convaincu que la poésie réalise une certaine préhension du monde et des sentiments en soi, qu'elle peut amener à des révolutions personnelles et à des dépassements capables de renouveler l'être. Si je pense que nous vivons aujourd'hui un grand péril, c'est que je suis de plus en plus alerté des manques qui se creusent au sein de notre civilisation. Il faudra des prises de conscience susceptibles d'affirmer une fois pour toutes les valeurs humaines. Si la poésie peut, un instant, apporter quelque chose, ouvrir les yeux sur l'intérieur et sur le monde, alors peut être n'est-elle pas perdue pour tout le monde. La poésie peut empêcher un train de dérailler. Elle peut retenir quelqu'un de sauter, elle peut casser les miroirs, détruire les murs, renverser l'ordre établi. Attention, matière dangereuse ! Attention, message susceptible de déranger les plus jeunes spectateurs ! Prière de prendre gants et protections ! Nous sommes en quête avide de sens ! La poésie est partout, dans les rêves, sur les aires d'autoroute, au supermarché, la poésie hante les Assedics, coule le long des clochers d'églises ! Mais si on se trompait ? Si tout cela ne servait à rien ! Si nous étions encore victimes d'une fantastique illusion ! Si nos mots étaient vains du début à la fin ! Alors, il conviendrait de retourner à nos publicités, de rallumer la télévision, de regarder la seconde mi-temps. Bref, Mot à Maux coûte quatre euros. Vous pouvez commander en m'écrivant un mail, je donne l'adresse de la revue par ce biais.

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