Après onze années de suspension (le dernier numéro est paru en janvier 2007) j’ai décidé de reprendre la publication de la revue Mot à Maux. Beaucoup de nouveautés depuis ce numéro 6. Tant sur le plan éditorial que personnel. En accord avec le service périodique de la BNF, la revue connaîtra donc un septième numéro en septembre 2018 si tout fonctionne bien, et je garderai le titre Mot à Maux. Donc, comme pour le début, je sollicite à nouveau les poètes pour faire vivre la revue, lui donner son sens. « Une revue, un souffle, un cri, un engagement, une respiration... » Mes motivations sont toujours les mêmes : partager l’écrit dans un monde en mal de repères et avide de sens. Faire entendre des voix étouffées par la course sans fin à la consommation. Susciter un débat contradictoire sur la poésie actuelle et la marche de la société. Afin de donner à chacun l’espoir de pouvoir s’exprimer librement et dans la discipline qui nous préoccupe : la poésie. Je publierai ce qui fait sens, ce que le cœur peut entendre, dans les dimensions personnelles et sociales, soucieux de replacer l’individu dans un plus vaste ensemble, allant de la cellule personnelle à la contestation, à la revendication et à la société elle-même. Je cherche des voix susceptibles de prendre en compte le caractère de chacun, son implication dans le monde et le cosmos. Des voix s’élevant entre l’alpha et l’oméga de la parole, entières, concrètes, complètes. Je donnerai donc un large accès aux poètes, mais aussi à la vie éditoriale de cette petite édition pour laquelle j’ai le sentiment de me battre et qui justifie à nouveau tous mes efforts. J’espère que les poètes seront nombreux à me proposer leurs créations. J’ai pour ma part beaucoup d’idées pour reprendre et poursuivre l’aventure Mot à Maux.
Daniel Brochard
brochardda85@gmail.com