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Les gens restent chez eux et dépriment. C’est cruel ce soleil en fin de mars ! La tristesse s’invite à la maison alors que le printemps est là. Le virus s’est répandu comme une traînée de poudre. Les gens ferment leurs volets, ne voient plus leurs amis, leur famille. La désolation s’est emparée des rues de Paris, de New York, de Londres… La maladie s’est mondialisée en un rien de temps. Les satellites nous renvoient les images de l’autre bout de la planète. Plus de 3 milliards d’humains sont confinés chez eux. On se demande si ce fameux médicament est efficace contre le coronavirus. On est à l’écoute des nouvelles de l’hécatombe. Toute l’économie est remise en cause. Les gouvernements sortent des centaines de milliards pour éviter l’effondrement. Les bourses s’affolent. La perte d’activité économique de la France s’élève à 35 %. On dit que tout va changer. Que les règles économiques, la mondialisation, les états vont changer. Nous étions habitués à voyager, à acheter, à vendre à l’autre bout de la planète… Aujourd’hui nos échanges sont remis en cause par un virus invisible. Le monde entier est grippé. Alors, on se met à imaginer que la crise écologique pourrait nous emporter elle aussi. On en appelle à un autre modèle. On rêve d’un autre monde. Car un si petit virus nous terrorise. Parce que chacun a des idées noires, la peur de la solitude, de l’isolement. La maladie est à notre porte, a essaimé dans d’innombrables pays. Ce que l’on fait ici a une répercussion à l’autre bout de la terre. Aujourd’hui, on a conscience de causes comme la pauvreté, le climat, la déforestation, la pollution : ce qui était une révolte puérile est désormais un combat planétaire. On rêve à d’autres priorités. On n’a plus de réticence à parler de ces questions. Alors, les gens se serrent les coudes. Des solidarités s’organisent. L’argent ne suffit plus à faire tourner le monde. Serrions-nous amenés à revoir nos priorités ? Un mouvement fraternel et mondial pourrait-il sauver ce foutu monde, quand l’égoïsme, la soif du profit gouverne nos vies ? Après la Guerre, on avait dit : « Plus jamais ça ! » Mais on sait bien que l’Histoire bégaie, que le malheur se rappelle régulièrement aux hommes. Je ne sais pas s’il faut se morfondre ou espérer. Ce que je sais, c’est que nous sommes tous à égalité face aux tragédies. Que désormais la vie d’un sans-abri vaut bien celle d’un milliardaire. Même si le ciel nous envoie ses épreuves, nous sommes tous responsables les uns des autres. On peut espérer que les hommes grandissent. Même confinés, même malades, nous sommes tous un maillon de la chaîne.

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