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  • Traction-Brabant n°8

    J'ai fait l'expérience : on lit moins bien Traction-Brabant en écoutant Nathalie Imbruglia que dans le silence. Ce n'est pas parce que son agrafeuse fonctionne mal que la revue pourrait être incomprise, mais parce que certaines personnes ont tout intérêt à étouffer dans le silence le discours subversif et révolutionnaire du camarade Maltaverne. Etre singulier n'a jamais été bien vu, c'est que la forme fait peur, un homme sans cravate sera plus facilement soupçonné d'être un dangereux anarchiste. Traction-Brabant c'est tout le contraire. La revue ne casse pas ! Elle désorganise pour mieux reconstruire. Elle gratte la plaie pour en faire ressortir le pus et propose une thérapie là où la société voudrait faire de nos vies un tissu uniforme. La désorganisation est donc apparence, tout comme l'uniformisation est un leurre pour rassurer le plus riche et maintenir un pouvoir. La revue de Maltaverne opère donc adroitement aux frontières du surréalisme, et nous offre une liberté de ton, un renouveau de la parole. Evidemment dans l'horizon formaté des médias actuels, l'entreprise de Maltaverne ne peut que passer inaperçue. C'est toujours ceux qui ont quelque chose à dire qui sont les moins écoutés, on leur met la camisole. Plus que jamais ce numéro 8 pose les questions essentielles : comment parler, comment être perçu, entendu et même écouté ? Quelle langue tenir ? Dans quel but ? Et qui sont les interlocuteurs ? De toutes les revues que je puis lire, Traction-Brabant me semble être une des plus créatives. Je souhaite que cette entreprise demeure, qu'elle soit lue et supportée, par sa volonté de faire entendre un autre langage !

    Extraits :

    "Quoi ?
    Après avoir été miraculeusement retrouvée par Rimbaud, l'Eternité est depuis lors fermée pour cause d'inventaire. Archéologues, métaphysiciens et historiens y passent des nuits blanches
    ." (Pierre Trefois)


    "Moi / monsieur / j'ai vu des soldats bleus / casser des noix / sur un arbre / avec une lune verte / dans l'oreille gauche / des sapins fous sur le dos / et des cierges mauves dans la poche" (Pascal Ulrich)

    Traction-Brabant : POéZINE DE RéVOLTE IRRéGULIèRE FAIT MAISON
    Patrice Maltaverne : Résidence de la Cure d'Air-Bat D1 / 16 rue de la Côte / 54000 Nancy
    p.maltaverne@wanadoo.fr

  • 54ème prix "Amélie MURAT"

    Le CERCLE "Amélie MURAT", créé en 1943, s'est donné pour but de perpétuer la mémoire du Poète Amélie Murat (1882-1940) par un prix annuel de poésie, décerné depuis 1953 par un jury composé de poètes, d'universitaires, et de personnalités dont l'activité concerne la littérature. Le prix est remis solennellement par Monsieur le Maire de Clermont-Ferrand, dans le courant du mois de mai. Ce prix est doté d'un chèque de 800 euros. Le règlement est à demander au CERCLE "Amélie MURAT" - (4, rue Nadaud 63000 Clermont-Ferrand). Joindre une enveloppe timbrée avec l'adresse personnelle du candidat. Tel : 04 73 35 10 83. Peuvent participer au concours : les recueils en langue française de poésie libre ou classique comportant une vingtaine de pages au minimum. Le règlement concernant le concours Hélène Jacques-Lerta, fondatrice du Cercle, est aussi disponible. Dates-limites des envois le 1er Février 2006.

  • Sommaire n°2

    Mot à Maux est bien revenu de Saint-Sulpice et n'a pas raté le train ! Simplement le petit enfant a dû déménager, ce qui a quelque peu perturbé les habitudes. Le temps de se remettre de cette nouvelle étape...et de repartir sur de nouvelles bases. La revue est aussi quelque peu perturbée mais devrait voir le jour très bientôt. Sont au sommaire de ce mois de juillet : Evelyne André-Guidici, Marie-Anne Schoenfeld, Xavier Jardin, Olivier Bastide, Gaétan Loubignac, Mireille Disdero, Cécile Guivarch, Alain Serge Dzotap, Nathalie Cousin, Marie Mazas, Philippe Bray, Xavier Gélard, Jean Coulombe, Christine Douville, Teri Alves, Gabriel Arnaud, Daniel Brochard, Emmanuel Berland.