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  • Marché de la poésie

    Début d'été sur les chapeaux de roue puisque se déroule le marché de la poésie place Saint Sulpice dans le sixième arrondissement à Paris. C'est tout droit, vous pouvez pas vous tromper. Mot à Maux s'absente donc quatre ou cinq jours, le temps de faire le plein de poésie.

  • La Nouvelle Revue Moderne

    Le numéro 2 de Mot à Maux n'est pas encore sorti (mais ça ne saurait tarder) que La Nouvelle Revue Moderne n°12 présentée dans la Revue des Revues à venir est déjà archivée sur son site. Le numéro 13 vient de sortir. C'est dire l'intense création de la revue. Occasion de constater à nouveau que la poésie sera toujours "en avant", en avance sur elle-même, sur le temps, sur la vie même. On ne saurait encore répéter l'importance de la lecture de ces publications écrites sur du vrai papier, avec de l'encre véritable ; un livre, une revue, s'emmènent partout, au café, à la plage, au jardin public, ce sont les étincelles qui, à un moment donné, peuvent changer votre vie, la diriger irrémédiablement vers une autre direction. Restons attentifs à l'effervescence du support écrit, à la veille d'un été plus que jamais poétique considérons l'émulation, les rencontres et les échanges que permet la poésie, c'est-à-dire la vie, considérons que la création est au service de notre activité, et non le contraire, la poésie est ce qui doit rendre la vie plus intense, elle est une recherche de sens et une façon de ressentir la révolte. La lecture et l'écriture sont des moyens d'assimiler cette révolte. Considérons que l'écrit est un champ de bataille, que la paix de l'âme et du monde est un combat contre le désespoir. Lire, écrire sont des actes politiques. Un moyen de vivre l'existence. Lire une revue engage. Envoyer un poème engage. C'est notre façon à nous de demeurer vivant. Sur le site de la NRM, il se passe quelque chose. La poésie et la réflexion sont au service de l'action. Il est possible de consulter les archives des anciens numéros, d'apprendre et de réfléchir, de découvrir la vaste iconographie et même de s'abonner. Un geste qui ne saurait rester anodin. Tendons les liens qui devraient nous réunir.

  • "Eglogues printanières", Jean Dif

    Dans "Eglogues printanières" Jean Dif nous emmène au-delà de nos murs, dans un coin qui pourrait être partout et qui nous dit qu'il existe un autre ailleurs où le rythme de la vie est bercé par une autre nature, bien loin du béton et du vacarme du métro. Ces petits poèmes pastoraux nous chantent le temps d'un printemps la féerie de germinal, l'épanouissement de floréal, la douceur prairiale et cultivent en nous les Versets du potager, autant de moments pour dire une nature foisonnante emprunte d'une âme qui s'insinue de la terre à la cime, dans toutes les feuilles, sur les pétales des plus belles fleurs. La nature entière est généreuse, vie, sens et symboles, ainsi "La sève est l'ascenseur des sources" ; "il est des fleurs pareilles à des bougies / qui retiendraient leurs larmes". Mais la poésie n'est pas "une dent de sagesse", la nature dans toute sa beauté nous rappelle que l'être est fragile : "Diamant reflet du vide / lucidité de l'obscur / sous la dureté la blessure". "La mort traite l'homme en fourrage" et il a droit à plus de compassion. Comme le jardin qui prospère, l'homme est en attente de désirs et de vie. Jean Dif nous dit : "Le baiser est une blessure qui se ferme". La nature est bien plus qu'un écosystème, elle est la prospérité du sens et l'expression de la vitalité de l'homme. Derrière chaque arbre est un être, derrière chaque mot est un sens. Et comme il est dit : "En s'absentant de soi on gagne en plénitude / tel est l'enseignement du parfum de la fleur / même la plus infime."

    Encres Vives / collection Encres Blanches / éditeur : Michel Cosem, 2 allée des Allobroges / 31770 Colomiers / mars 2005.