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  • Rentrée des classes

    Ayant enfin pu trouver un "chez moi" et résoudre des difficultés de connexion, je peux enfin me remettre au travail ! Pas mal de boulot en retard, donc, mais ce second numéro, aussi pénible fut-il à sortir, s'enrichit de beaucoup de liens et de rencontres.

    L'occasion me fut donnée ces jours-ci de rencontrer dans la Vienne (86) un projet de médiathèque et d'avoir été invité afin de parler de Mot à Maux. La revue étant montée à la librairie "L'écume des pages"  à Paris pour redescendre à Vouillé, un chemin assez bizarre, mais qui prouve que la poésie vit de ces liens.

    La poésie, pour le commun des mortels, plane au-dessus de nos têtes, comme quelque chose de surnaturel, une sorte de rêve ou de chimère, quelque chose d'hors du monde en tout cas. Et pourtant la poésie c'est la vie... je ne vois pas trop ce que l'on peut en dire d'autre... avec tout ce que cela suppose de difficultés, de batailles à mener.

    Enfin si la poésie peut vivre dans la culture c'est grâce à tous ces projets, ces entreprises multiples, ces chemins complémentaires. Comme toute autre revue, Mot à Maux est un maillon de la chaîne. Son entreprise pour cette rentrée est d'en montrer toute la richesse, afin que la poésie VIVE !

  • Impression juillet finissant...

    Vous avez remarqué que ce blog tourne au ralenti... C'est que ce mois de juillet fut terrible et je ne souhaite pas en revivre un de sitôt... Parfois tout vous arrive dessus au même moment sans préavis. Le sort s'acharne, peut-on dire...jusqu'à vous mettre à la rue. Et au lieu d'avoir passé de bonnes vacances, je suis plutôt revenu comme des années en arrière... sachant heureusement que ce n'était pour qu'un temps. Parfois, faire la jonction entre deux périodes de la vie est pénible, mais cela peut être un passage nécessaire. Y a-t-il des maux nécessaires ? La question restera posée longtemps. Une chose est sûre : vivre du côté des ténèbres, dans la communion avec ceux qui souffrent, dont la vie s'apparente à un calvaire, vous apprend beaucoup sur l'homme. Ne pas toucher le malheur, ne pas ressentir la perte peut s'apparenter à une cécité : c'est tout simplement n'être pas capable de soutenir celui qui peine. C'est se tenir devant un être faible, malade et ne pas pouvoir dire les mots qu'il faudrait. C'est être complètement hors du monde. La poésie nous permet de rentrer dans cette communion, d'entretenir une flamme vive avec ceux qui sont à l'autre bout de l'oubli mais dont on sait qu'ils pensent et agissent de la même manière. Et peu importe, c'est être tout simplement citoyen du monde. Je vous invite à entretenir cette parole, à faire entendre votre voix. Dans l'épreuve, l'homme se fortifie, il devient lucide. La poésie est notre façon d'entretenir cette lucidité. Continuant l'aventure Mot à Maux et sachant pouvoir compter sur votre parole, j'espère que vous serez nombreux à faire entendre vos mots!