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in utero

  • Fermé

    Mot à Maux s’absente une semaine. Les volets de la maison seront fermés. Le courrier restera muet et les oiseaux sur les fils électriques seront tranquilles. A bientôt et soyez sages !

  • Dernière escale

    Ça commence comme un pavé dans la mare et ça se finit avec un beau ciel bleu. Ça a commencé en mars 2005, et après cinq numéros, Mot à Maux papier se sent la barbe blanche. Pour parler sans métaphore, la revue se meurt peu à peu, n'ayant pas réussi à franchir le palier critique des abonnements. Donc, à moins d'un miracle, le numéro 6 de décembre devrait être le dernier. J'ai peine à le concevoir mais comment faire autrement ? Je remercie les quelques abonnés qui soutiennent ce projet et les bons amis, tous resteront dans mon cœur. Un élément me pousse et compte considérablement : c'est l'espace que j'ai trouvé au sein de ce blog pour m'exprimer. Cela fait que je n'ai aucun regret à arrêter la publication. Beaucoup de petits commerces ferment, remplacés par les grandes surfaces, il n'y a rien à regretter, c'est la marche du temps. Je ne vais pas me mettre à faire de la résistance et à quémander quelques sous, je suis aussi victime de ce temps où tout va vite, où l'on n'a plus le temps de parler des choses essentielles. Parfois, un grand silence vaut mieux que pousser des cris de possédés, ça oblige parfois celui qui marche à jeter quelques regards. Je salue les amis qui continuent l'aventure malgré tous les écueils, je ne vois pas personnellement comment me sortir du Pot au Noir. Je rends donc les armes, l'aventure continue sur ce blog et partout ailleurs où je trouverai espace et moyen de l'écho. Nous pourrions chanter « Ce n'est qu'un au revoir... », je préfère personnellement partir en silence, en laissant à ceux qui ont la parole le pouvoir et la possibilité de s'exprimer.

  • Méta-Tupperware

    Le petit garçon a les idées de plus en plus claires. Il y a quelques années, je n'imaginais pas pouvoir sortir de l'écriture poétique. Aujourd'hui, c'est derrière. Je me disais : comment vivre sans écrire ? Pourrait-on vivre sans ces questions qui traînent dans la tête et qui vous hantent ? Oui, c'est possible. Mais quand même, la poésie, ne serait-ce pas chercher, racler les fonds de tiroirs ? Ca fait mal ! Et sans ces questions, sans cet univers qui vous habite, si on l'enlève, il reste quoi ? Moi, je crois que les gens n'arrêteront pas de sitôt d'écrire, de gratter, de racler. Tant que le sens posera question, qu'il y aura des défis, des aventures en soi. Ca a commencé en Grèce, peut-être. Cela finira-t-il avec la prochaine guerre thermonucléaire ? Moi, je fais l'inventaire de ma cuisine. Il y a un Tupperware dont le couvercle bleu devient blanc au micro-onde. Jamais servi. J'accumule les barquettes de Fruit d'Or dans lesquelles je mets les restes de riz et de semoule. J'en ai pas mal déjà en collection. Ne comptez pas sur moi pour acheter tous ces trucs en emballage plastique, je les boycotte dans les magasins. Sinon, les assiettes, j'en ai quatre ou cinq, pareil pour les verres... Il faut pas venir à cinquante chez moi ! Bref, les flûtes à Champagne, il n'y en a pas. Ca ne veut pas dire que je ne fais jamais la fête... Mais je ne bois pas de Champagne. Autrement, il y a quoi dans une cuisine ? J'ai beau me creuser la tête, à part quelques trucs qui servent pas à grand chose, je vois pas trop, non. Enfin, je ne suis pas cuisinier. Vous vous demandez peut-être quel est le lien entre ma cuisine et une bombe thermonucléaire ? Eh, bien, moi-même j'ai beau chercher, je vois pas, non. Quoi qu'il faille mieux venir dans ma cuisine que se prendre une bombe thermonucléaire ! Bref, vous aurez remarqué le caractère surréaliste de cette petite note. Parfois, il ne faut pas chercher trop loin, la vie elle, est là, dans des endroits bizarres. Le petit garçon a les idées de plus en plus claires. La poésie, ce blog, les différentes activités, tout cela finira. Ca partira en fumée. Comme la vapeur dans les rues, quand les ouvriers travaillent sur les canalisations. Un peu de sagesse ! Comme dirait le philosophe, je sais que je ne sais pas. Avec ça, c'est sûr, on ne peut pas savoir grand chose.