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Annonce du n°3

Mot à Maux n°3 est bouclé et n'attend plus que le passage à la photocopieuse. Avec un mois de retard... mais la fin justifie les moyens ! Au sommaire : Maurice Niffaels, Alain Serge Dzotap, Lise Debelroute, Fabrice Marzuolo, Nathalie Cousin, Zamian, Jean-Marc La Frenière, Cristina Onofre, Daniel Brochard, Kelig Nicolas, plus l'habituelle revue des revues. Voici l'occasion de lancer les abonnements, sans quoi la revue perdrait inévitablement son souffle. Le temps de m'organiser, de prendre confiance, de poser mes marques, pour partager notre amour commun de la poésie, et de répondre à l'attente de ceux qui souhaitaient s'abonner. Je joindrai ici très bientôt un bulletin. J'attends d'avoir les exemplaires en main... superstition sans doute. Mais quoi, c'est là et bien là, fruit d'un travail accompli dans mon nouveau logement, un changement de domicile étant toujours difficile à gérer et qui m'a valu ce mois de retard ! La revue a publié certains poètes déjà bien rôdés à l'édition et des noms nouveaux, certains rencontrés sur le web, d'autres au fil de mes lectures ailleurs. Je me rends compte que beaucoup de poètes écrivent sur leur propre site. Je publie des textes issus d'Internet lorsque ceux-ci me semblent assez aboutis, et non pas systématiquement tout ce que je reçois. Le support écrit traditionnel, en plus d'une valeur sentimentale, est le garant d'une qualité d'expression que je recherche. Cependant, la poésie est aussi ailleurs, ici ou là, et ce n'est pas parce qu'un auteur n'est pas publié qu'il est mauvais. Comme on a pu le dire, il n'y a pas de talents maudits, car tout talent est tôt ou tard reconnu, mais il y a de multiples voix anonymes qui méritent d'être entendues. Comme il a été dit, "la poésie doit être faite par tous." Ce n'est pas parce qu'on s'appelle un tel ou un tel que sa poésie est forcément meilleure. Ce n'est pas parce que les médias s'intéresse à quelqu'un que son talent doit être obligatoirement reconnu. Seulement il y a des modes, des principes obscurs propres aux médias qu'eux-mêmes ne maîtrisent pas. (C'est pour cela qu'on a inventé le formatage, afin de maîtriser ces flux qui rapportent beaucoup d'argent...) Je suis intimement attaché à la publication de la poésie qui en France dispense tous les efforts pour continuer à exister. C'est dans l'optique de diversifier et de valoriser cette publication ( 0,2 % de l'édition actuelle) que la revue existe, pour donner à chaque voix un écho de sa valeur. C'est à la condition qu'elle s'ouvre et se diversifie que la poésie survivra et non à coup de plans et de stratégies commerciales. Il convient de donner vie à ces voix afin que la poésie ne soit pas cantonnée dans des ghettos. Il convient de défendre le support écrit traditionnel bec et ongle contre tous les monopoles, pour la richesse et la diversité de l'expression. Il n'y a pas d'opposition de fond entre Internet et la publication traditionnelle. Si celle-ci ne peut grandir que par plus de démocratie et d'initiatives, un bon texte doit pouvoir être lu partout. La poésie doit vivre et véhiculer son message sous toutes les formes. La poésie doit être lue, dite, criée... Cette longue digression pour rappeler l'attachement de Mot à Maux à la liberté d'expression, à toutes les formes de contestations. Ce n'est qu'en tirant un peu sur la ficelle que le voile finit par tomber, il n'y a pas de petit pas lorsqu'il s'agit de parler dans le monde des idées. 

Commentaires

  • Yop,

    félicitation pour votre engagement.
    J'apprécie votre site pour la réflexion qu'il m'apporte et pour les liens qu'il propose vers divers auteurs tous très intéressants.

  • Merci pour cet avis. Il y a beaucoup à faire en poésie. Ceci est un maillon tout petit, tout petit !

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