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Tarif découverte...

De retour de Paris. J'y ai fait le plein de poésie et de peinture évidemment. La poésie c'est la librairie "L'écume des pages" (boulevard St Germain) et Tschann (boulevard du Montparnasse) qui disposera bientôt d'un site Internet. La peinture c'est le musée d'Orsay et Le Grand Palais. C'est le métro, la lumière sombre en novembre, la bousculade... eh oui, ici on n'a pas tous ces avantages culturels, cette effervescence créatrice, en revanche on respire un peu mieux... Merci pour les quelques personnes qui se sont abonnées à la revue. J'ai rencontré un confrère qui dispose d'une trentaine d'abonnés à son numéro 3, c'est le rêve en quelque sorte... Ca peut paraître dérisoire, car les "grandes" petites revues en ont beaucoup plus... mais moi, ça m'irait vraiment ! Une revue c'est beaucoup de travail, beaucoup de plaisir aussi, des rencontres, un soutien important aux poètes qui écrivent et une source d'enrichissement pour ceux qui ont le goût de la lecture. C'est la parole libre en quelque sorte et c'est déjà pas si mal. Pour moi, c'est une façon de continuer à m'exprimer, à ressentir des émotions, de servir la poésie qui m'a tant donné. Je me suis exprimé dès le début à l'invitation de Cécile Guivarch sur le site Francopolis dont je remets ici le lien : http://www.francopolis.net/revues/MotaMaux.html. Je mets dans cette aventure beaucoup de cœur. C'est un peu lutter contre le vide... une nourriture spirituelle. Après trois numéros je me rends compte combien les poètes ont besoin que l'on écoute leur parole. Ce n'est pas quelque chose qui plane au-dessus de nos têtes, la poésie c'est la vie à sa puissance maximum, une attention de tous les jours à la parole, au sens. Evidemment c'est dérisoire. Mais n'est-ce pas parce que la vie est aveugle à ceux qui en font un combat, qui exigent une autre vie que celle qui nous est imposée tous les jours ? Il convient de souscrire à une autre formule que celle que l'on voudrait nous imposer. Il s'agit de croire que la pensée peut vivre et être entendue. La poésie c'est ça, et pas autre chose ! Il s'agit de se battre pour les poètes, quels qu'ils soient, c'est ensemble que nous ferons quelque chose qui puisse ressembler à la liberté, inspirés par la volonté de changer les hommes.

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