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Editorial n°8

Le numéro 8 de Mot à Maux est sorti de l'imprimerie. Il s'agit du numéro de mars qui, comme le printemps, s'est fait attendre ! Mais le voilà, éclos dans un jardin de cerisiers, portant les marques de l'actualité et la sensibilité des auteurs.

 

Éditorial

À l’origine du monde, la poésie… Certainement ! Comme un mot qui s’écrit sur la page blanche. Et avant que le livre ne s’entrouvre ? Y avait-il la main de l’écrivain ? Qui a écrit le premier poème ? Toutes sortes de questions pour savoir ce qu’il y avait avant… Avant le Big Bang. Rien, me direz-vous ! Le monde est né du hasard. Mais « Dieu ne joue pas aux dés » (Einstein). Le poème avait un plan, une structure pour dire l’avant et l’après, le bien, le mal. Dans les galaxies de la poésie, il y a des supernovas qui riment avec le chant des cygnes, des trous noirs sans fin, des soleils bleus comme des montgolfières. Ne faut-il pas adhérer à une « religiosité cosmique » ? Les étoiles ne sont-elles pas comme des milliers d’atomes… Notre vie est liée à celle de l’univers. Le poète sait dire les structures intimes des photons et des astéroïdes, dévoiler le monde ici-bas et les oraisons du ciel. Le poète est-il l’œil de dieu ? La création du monde ne répond-elle pas à celle d’un poème ? On se posera toujours des questions essentielles qui n’auront pas de fin. Et nous marcherons en songeant à tous ces mystères. C’est là le chemin de l’homme. Savoir si bien dire ce qui se cache au sein de l’esprit et des constellations… Le poète, dans son infini questionnement, sait dire les choses essentielles. Son chant résonne comme le rayonnement fossile de l’univers. Et nous savons son désespoir ! Allons, ces mystères nous portent, alimentent notre réflexion. Il faut dire la présence de l’esprit en toute chose. Porter un regard vers la naissance des nébuleuses. Il sera encore temps de désespérer plus tard. Le monde peut attendre. La poésie est là pour dire l’infini mystère de la pensée de l’homme.

Daniel Brochard

 

 

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