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Un virus à Manhattan

Je prévoyais ce voyage depuis un an, le coronavirus récent remet tout en question. J’avais réservé l’hôtel et les billets d’avion, et aujourd’hui la nouvelle est tombée : le Président Trump interdit aux européens de mettre le pied sur le territoire des Etats-Unis pour une durée de 30 jours. Je devais partir par avion le 29 avril à destination de New York. Rien n’est pour le moment annulé, mais mon voyage de 42 jours risque de tourner court si la situation du Covid-19 ne s’arrange pas substantiellement. Je risque d’être refoulé à la frontière ou de tomber malade là-bas, vous imaginez les vacances ! Soyons philosophe, rien n’est plus important que la santé. Dans ma petite ville de Vendée, le virus n’a pas touché la population, mais comment prévoir l’évolution de la pandémie dans un mois, dans un an… Faudra-t-il rester en quarantaine comme en Italie ? On nous dit que non, la France a les meilleurs hôpitaux, de gros moyens pour faire face à la maladie. Le monde est petit, les saletés voyagent vite sur la planète ! Un trajet en avion, et voilà que tout le monde est contaminé ! Il paraît que la pollution s’est considérablement améliorée à Pékin suite aux fermetures d’usines et à la baisse du transport automobile ! Comme quoi la solution au réchauffement climatique passe par l’arrêt de la production mondiale ! Restez chez vous au lieu d’aller bosser… C’est bon pour la planète et vous resterez en bonne santé ! Ah, oui… rester au chaud devant la télé à regarder Cyril Hanouna et à frémir de peur devant la fièvre qui monte au peu partout… C’est comme un bon vieux film d’anticipation américain… Mais il faudra bien un jour arrêter de polluer, de réchauffer la planète et penser à utiliser ses deux jambes. Et un jour les avions eux-mêmes devront rester au sol ! Pour l’instant on profite de nos voyages. Et se dire que le monde pourrait tourner autrement… Verrai-je New York en ce joli mois de mai ? Ou devrai-je annuler mon hôtel et mes billets d’avion ? La décision se prendra dans un mois, à l’expiration du décret du Président Trump. En attendant n’hésitez pas à m’envoyer vos poèmes pour le prochain Mot à Maux. Le numéro 12 de mars est à l’impression. Le suivant sera-t-il pour juin ou pour septembre ? Quand pourrai-je partir aux Etats-Unis ? Beaucoup d’incertitudes, mais ma volonté reste intacte de faire vivre Mot à Maux. La poésie est un virus inoffensif et les revues ne transmettent pas les maladies. A l’heure où il fait bon rester chez soi, prenez du temps pour la poésie. Elle vous le rendra quand il s’agira de passer au bilan de santé. Prenez soin de vous. Et restez alertes, le virus est sournois.

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