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Numéro 14

Il est de bon ton de se demander où en est la poésie. Ne faut-il pas continuer à alimenter nos revues, en dépit de tous les obstacles qui se présentent sur notre chemin ? Le poète peut rêver de changer le monde, mais sa parole n’a jamais été aussi loin d’une hypothétique révolution. Les ennemis sont trop puissants, l’argent gouverne nos vies. Chacun résiste comme il peut. Les revues survivent un peu miraculeusement. Mot à Maux est de celles-là ! Vous êtes nombreux à me faire confiance et cela me touche. Mon combat c’est la poésie. Je ne suis pas engagé dans une action politique. Je laisse cela à d’autres, bien plus aguerris que moi aux faits de notre temps. Je refuse de brader la poésie et de me compromettre dans un autre combat. La poésie se suffit à elle-même, elle n’a pas besoin de se renier dans le moule de la société. La poésie est libre. Elle est l’expression de l’âme. Si une action est possible, c’est autour de notre travail au sein de nos revues. Cela n’est pas grand-chose. Les revues naissent puis meurent. Un certain désespoir s’installe. Les idées s’expriment comme elles peuvent. Dans ces conditions, comment les revues pourraient-elles exister autrement que librement ? Chacun nous menons « un effroyable combat » ! Une certaine diversité semble s’imposer aujourd’hui. Croyons en la jeunesse pour redonner à la poésie un supplément d’âme. Que nos rêves puissent s’exprimer ouvertement.

Pour commander ce numéro 14 ou pour toute contribution, merci de prendre contact avec moi.

Auteures au sommaire : Anne Barbusse, Amália Cardoso, Françoise Geier, Yvette Vasseur, Marie Desmaretz.

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