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Bernard GRASSET, "Brise"

Bernard GRASSET, Brise (2006-2008), Lyon, Jacques André éditeur, coll. Poésie XXI, 2020, 48 p., 13 €.

Présentation par l’auteur :

Avec Brise s’achèvent les recueils poétiques inspirés très librement de la Bible, ainsi du triptyque La Porte du Jour 1, 2 et 3, de Feuillages qui le prolongeait depuis les terres de l’enfance. D’une certaine manière, avec Brise se termine une aventure poétique. Tout ce qui est advenu après ces poèmes, tout ce qui sera publié après le sera de surcroît. Brise conclut sans empêcher des prolongements à partir d’autres origines.

De la Bible qu’il s’est attaché à illustrer avec passion, le peintre Marc Chagall disait qu’elle était « la plus grande source de poésie de tous les temps. » De multiples lectures de celle-ci sont possibles, mais la lecture artistique, poétique, est sans doute celle qui porte en elle le plus grand élan d’universalité. Symboles, récits, maximes, chants, peuvent inspirer encore aujourd’hui une parole picturale, musicale, poétique, en recherche d’humanité et d’infini. Dans l’écho de la source lointaine, une autre modernité se couvrirait d’aurore.

L’inspiration est libre, si libre ici qu’un lecteur peu familier de la Bible pourrait ne pas l’apercevoir. Si libre qu’elle est voilée tout en demeurant fondatrice. A travers cette liberté, ce voilement, se donnerait à entendre comme le cœur de la poésie.

Brise. Un murmure, un chemin, une aventure. Près des cimes les feuillages s’inclinent comme légende des cœurs. Quelques mots posés sur le silence. Une attente. Des pas dans le désert. Des pas dans le jardin des possibles. Et le vent dont tu ignores le pays, le vent s’attarde et le feu sur la colline s’embrase.

1854_ADP_brise (6) (1).pdf

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