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  • Lettre à un éditeur

    Cher monsieur,

    Comme je vous l'ai dit, je ne suis pas favorable à une souscription. Mon ouvrage se vendrait très bien avec un compte d'éditeur. Je ne peux demander à 65 personnes se souscrire à un livre qui n'existe pas encore : ne serait-ce pas une forme de mendicité de ma part ou de compassion de la part du lecteur ? J'ai un réseau important de contacts depuis des années : comment pourrais-je leur demander de débourser 12 euros en leur faisant comprendre que sans cette somme, une publication n'est pas possible ? Ne serais-je pas obligé à leur place de souscrire ? Certes, les questions financières nous empêchent de publier un livre... Mais le risque en édition fait partie du métier. Je n'ai pas de quoi acheter 800 euros de souscription et je n'ai pas envie de mettre mes amis, mes connaissances devant le fait accompli. Mes amis me soutiendraient pour un compte d'éditeur, encore une fois, je le sais d'avance. Les mettre devant un choix qui n'en est pas vraiment un me paraît moralement inconcevable. J'espère que vous comprendrez mes scrupules. J'aurais aimé que vous me fassiez confiance. Certes, vous me mettez au courant de votre point faible, vous n'êtes pas commerciaux, mais une édition en poésie est aussi un risque partagé entre auteur et éditeur. Je suis prêt à prendre des risques mais pas à remettre en cause mes amitiés. Je vous l'ai dit, ma malheureuse expérience chez X m'a vacciné pour toute souscription. Je ne peux plus entrer dans des calculs sans me poser la question de leur faisabilité. Dans l'état actuel des choses, je ne peux aller plus loin avec les éditions Y (à moins de revoir leur fonctionnement) et regrette de vous avoir pris autant de temps pour mon ouvrage. Je vous souhaite le meilleur dans vos démarches.

    Cordialement,

    Daniel Brochard 

  • Numéro 13

    Le numéro 13 de Mot à Maux paraît avec le retour de l’été. Quoi de mieux pour accompagner un après-midi de bronzage, que de lire un peu de poésie à la plage ? Mot à Maux, c’est moins cher que Mc Donald et c’est meilleur. Alors évitez les "fast-foods" et précipitez-vous chez l'épicier du coin. C'est garanti sans pesticides et élevé à la ferme. S’il vous reste un peu de sous, merci de penser à la poésie. Ici, on lit de jeunes auteurs fraichement arrivés sur la scène. Alors, pourquoi ne pas tenter un abonnement ?

    Je lance un appel à textes pour le numéro 14 de septembre 2020. Ma règle est simple : le coup de cœur, l’intelligence du sens et la qualité d’écriture. Je recherche une langue affirmée, au plus près du monde et du poème, censée nous faire réfléchir au quotidien qui est le nôtre et nous donner des repères. Alors, à vos plumes et merci de contribuer à la marche de la revue.

    La revue n’a aucune ressource financière autre que les commandes et les abonnements. Il n’y a aucune subvention, aucune aide extérieure. Votre soutien est donc nécessaire. Lire une revue c’est aider les poètes à porter haut et fort leur voix. C’est être au plus près des écritures contemporaines. Il y a beaucoup de sollicitations extérieures et souvent vous êtes abonnés à plusieurs revues. N’hésitez-pas à faire connaître Mot à Maux. C’est ainsi que vous contribuerez à la difficile mission de porter la poésie dans un monde qui en manque terriblement.

     

    Numéro 13

    Abonnement 2020