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  • Alerte aux microbes !

    J'en reçois depuis quelques temps, ma bibliothèque est infestée de microbes. Et comme mon micro est infesté de virus, je peux dire que je n'ai pas de chance avec les maladies. Mais non, je parle de Microbe cette revue 16 pages format carte postale ! Des textes corrosifs qui posent un peu la question de l'utilité de la littérature. Disons que pour nous elle est tout et que c'est pour ça que l'on ne peut s'en passer. Mais peut-on se passer de tout ? non, c'est pour cela que nous écrivons, nous comblons l'espace qui nous sépare de l'infini et c'est ce qui fait notre richesse. Pour Microbe c'est pareil, l'irrévérence produit des textes courts au pouvoir assez puissant. Pas mal de provoc, chacun s'en donne à cœur joie... mais le mieux c'est d'y aller voir... si vous n'avez pas peur des microbes. C'est ficelé par Paul Guiot et Eric Dejaeger et disponible à Launoy 4, (B-) 6230 Pont-à-Celles (Belgique). rvmicrobe@yahoo.fr

    abonnement : 10 n° 12 euros / 10 n° + 5 Mi(ni)crobes 17 euros

    Les Mi(ni)crobes sont des plaquettes proposant des textes d'un seul auteur.

  • Dur métier !

    Qu'est-ce que la qualité ? Cette question rejoint celle du sens de l'écriture. Pourquoi écrit-on ? Il est évident que le cœur a ses raisons que la raison ignore. Chacun dans son univers estime exprimer des choses importantes. Et tout est important ! Vous lever le matin est important, bosser dur est important, bouffer est important ! Mais nul n'est le centre du monde. J'essaie lorsque je lis un texte qui m'arrive de dégager une première impression, essentielle, je peux le dire à la survie du texte ! J'ai pour principe de tout lire. Et parfois je dois dire non. Puis je me pose la question du sens : vers quoi m'emmène le poème ? Quel message important veut-il me délivrer ? Pourquoi est-ce si différent de tant d'autres poèmes avant lui ? Et je cherche des voix nouvelles, singulières. Je ne suis pas d'une sélection très rude ! Mais je dois bien me fixer certains critères. Parmi ces critères, il y a celui du message, vous l'aurez compris - non que je sois un poète engagé (et encore...) mais que livrer des pistes pour appréhender le monde actuel est un des buts essentiels que j'ai donné à Mot à Maux. Oui, il y aura sélection. Il y aura des déçus qui s'en iront grincheux... J'essaie toujours de faire tendre l'esprit de la revue vers cet engagement existentiel et vital et cela suppose de faire des choix. Cela ne veut pas dire qu'un texte est mauvais, cela veut dire que dans ce numéro je réserve ma sélection pour des textes plus exigeants qui seront plus à même de parler de ces repères que je cherche tant. Qu'est-ce que la qualité ? Il n'y a pas de définition. Il y a un certain état d'esprit vers lequel faire tendre le poème. La création d'une revue impose de se donner quelques critères. Je ne cherche pas le nouveau Rimbaud, je n'ai pas pour charge de dénicher le poète génial méconnu et malheureux. Je cherche à se faire rencontrer des personnes persuadées que la poésie peut véritablement devenir une voix majeure. Je serai injuste et partial, cependant mes choix seront toujours orientés vers un souci intransigeant de qualité. Je retiendrai toujours le meilleur de ce que je trouve, si je fais des déçus j'espère que nul ne m'en tiendra rigueur. Je ne donnerai donc aucune définition de la qualité. Je poserai simplement comme principe le droit du choix subjectif et pourtant orienté de la publication. Merci de me faire parvenir vos contributions. Vous pouvez être sûr que tout sera lu et apprécié. Je ne suis juge en rien. Je ne suis pas une école. Dans mes modestes possibilités je cherche à exprimer un choix parmi les meilleurs. J'espère que le lecteur saura exprimer en temps voulu sa satisfaction.

  • De l'art de la désacralisation

    Le numéro 71 de la revue "Comme un terrier dans l'igloo" traînait dans un coin de ma bibliothèque depuis quelque temps, il est heureux qu'il ait pu en sortir dépoussiéré ! Un numéro de Georges Hassomeris intitulé "Icôn(n)eries" dont la mission impossible est ni plus ni moins la désacralisation de toutes les mystifications qui vont bon train dans la société actuelle et depuis tout temps. La revue s'attaque à tous les pouvoirs inégalitaires, à Dominique de Villepin (mais pourquoi tant de haine?) au FBI et à la mafia, à la FNAC (mais pourquoi la FNAC ?) + quelques entités plus ou moins isolées et majoritaires. Mais vous pensez échapper à la liste ? Non ! La revue gratte dans tous les coins qui font mal et enfonce le clou sur nos certitudes. Nul n'échappe aux tentacules du maître d'arme dans les petites, grosses ou moyennes compromissions. "La poésie qui &st l'art/De la désacralisation poussée jusqu'au bout,/C'&st tabou" affirme l'auteur ! Et qu'avons nous de plus que les autres ? Nous, consommateurs à la chaîne et bien-pensants ! Tous responsables de la déforestation amazonienne et de la bêtise montante. Décapage en règle qui frôle et dépasse le surréalisme en bien des points. Voyage incontournable vers un prochain numéro.

    Dan et Guy Ferdinande / 67 rue de l'église F-59840 Lompret

    Prix 3 euros (5 timbres à 0,64 euros -ou plus-)