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La vie des mots - Page 8

  • Halte au compte d'auteur !

    Des prestataires de services ont instrumentalisé l’édition, voyant dans cette pratique un intérêt purement économique. Le profit est ce qui intéresse ces pseudo-éditeurs, sous couvert de légitimité et de bons services apportés aux auteurs peu regardant. Pour eux, l’état de l’édition actuel justifie la pratique de l’auteur/payeur. Aucun risque pris dans cette entreprise. Tous les bénéfices sont rentrants ! Et si cela ne se vend pas, on aura recours au pilon ! Vous me direz : où est le mal ? Les auteurs y trouvent leur compte ! Et c’est bien le principal. Mon but est de dénoncer une pratique abusive basée sur le mensonge et l’exploitation de la naïveté. Les auteurs, aveuglés par le narcissisme, pavanent fièrement avec leur bouquin formaté, quand ils ne sont pas bourrés de fautes et d’imperfections ! On vous promet la lune, du moins quelque retour des « tenants » de l’édition actuel, les revues, les magazines, les journaux, les radios ! Tartempion est fier de publier son livre quand tant d’autres galèrent avec leur manuscrit, quand toutes les portes se ferment ! Facilité, rapidité, rentabilité, la machine est bien huilée. On vous promet tout, on vous fait des bons, des calculs, des réductions… pourvu que l’argent rentre ! Moi, je ne veux pas d’un tel système où le livre est une marchandise, un produit comme un autre. Je lance ce cri d’alarme afin que le public soit sensibilisé à la question du compte d’auteur, un phénomène tu et pourtant largement répandu. Cette pratique est légale, mon seul but est de dénoncer la supercherie. Les auteurs paieront de leur argent une édition approximative qui n’aura de retentissement nulle part, croyant pourtant bien faire, appâtés par la facilité déconcertante de cette publication. Aucune issue, ce genre de pratique est un suicide littéraire. C’est que chacun veut sa minute de célébrité ! Sa gloire ! Naïveté de se croire irremplaçable, lésé par l’édition traditionnelle, méconnu à tord… Les motivations sont nombreuses concernant le compte d’auteur. Alors, on fait quoi ? On ferme les yeux ? Tant pis ou tant mieux pour les auteurs !

     

  • Pratique éditoriale

    Voici un document que je retranscris mot pour mot, émanant d’un éditeur que je ne nommerai pas, et qui est éloquent quant aux pratiques opaques et mystifiantes de cette édition à compte d’auteur à laquelle je me suis confronté il y a une vingtaine d’années. Je ne crois pas que les pratiques aient changé. Le but reste toujours de faire du profit sans prendre beaucoup de risques. Je vous passe le harcèlement et les lettres de relance reçues. Je vous passe l’exploitation de la naïveté. Je conserve tout cela dans un dossier, en souvenir de la mauvaise expérience vécue. L’argent perdu est une chose, la tromperie en est une autre. Cet éditeur fait du chiffre et continue à sévir. Proche de ses sous dont il a fait l’argument premier, il sera surtout proche des vôtres, drainant de nombreux auteurs qui y trouvent certainement leur compte. Le drame c’est qu’il y a pire. De nos jours, de nombreux éditeurs sévissent en toute impunité. Cela fait des ravages ici et en Afrique. Les Auteurs sont prêts à payer pour voir leur bébé mis en page. Une bonne chose, me direz-vous ? Tout le monde a droit à être publié librement et le compte d’auteur répond à un besoin économique et narcissique. Soit ! On ne m’empêchera pas de penser qu’il s’agit d’une escroquerie et d’une manipulation. Chacun pensera ce qu’il veut. Mais qu’on ne me dise pas que cela a un rapport avec la littérature !

     

    (document authentique)

    La vente par souscription

     

    Voici sa formule : l’Auteur doit trouver, par exemple, quarante personnes acceptant de lui acheter à l’avance un exemplaire de son livre en tirage de tête numéroté et sur papier de qualité (ce qui justifie un prix de vente supérieur à celui de l’édition normale), laquelle vente s’effectue au profit de l’Editeur.

    « L’accroche », c’est le bulletin de souscription (c.f. le modèle joint). Fabriqué par l’Editeur et diffusé par l’Auteur dans son entourage, il permet à l’Auteur de réunir les fonds nécessaires à la fabrication du livre.

    « Le tirage de tête », créé pour les besoins de la souscription, consiste en l’édition d’un certain nombre d’exemplaires numérotés à la main et enrichis éventuellement d’un poème manuscrit, voire d’une gravure ou d’un dessin, ce qui contribue à valoriser l’exemplaire dit « de tête » par rapport à l’exemplaire « ordinaire » - lui-même non numéroté et non enrichi.

    En contre-partie de la mise en pratique de cette formule et de son aboutissement, l’Auteur a droit à quelques exemplaires « de tête » pour lui-même ainsi qu’à cent exemplaires ordinaires de l’ouvrage publié, et cela sans aucun frais participatifs.

    Historiquement proches de nous, les surréalistes utilisaient largement les possibilités de la souscription. Les œuvres qui en sont nées figurent aujourd’hui dans les collections et les musées.

     

  • Parution de Mot à Maux n°7

    Le numéro 7 de la revue Mot à Maux est sorti. Treize auteurs sont au sommaire. Beaucoup d’inédits sont publiés dans ce numéro. Fil rouge de la revue, une réflexion autour de la poésie a été entreprise à travers ces pages. L’esprit est loin de toute chapelle, de toute idéologie, la parole est libre. L’expression, le sens, l’émotion est au cœur de Mot à Maux. L’atmosphère est authentique et cohérente. Les poètes ont livré leur âme. L’esprit Mot à Maux a été respecté et je remercie tous les auteurs pour la qualité de leur production.

    Mot à Maux est une revue qui fait de la résistance. Je ne lance aucun abonnement. Comme il est indiqué dans le « flyer » ci-joint, je demande la participation symbolique de deux timbres postaux, soit 1,90 euro. Le numéro fait 48 pages et coûte en théorie 4 euros. Mais je ne tiens pas à courir à la banque pour encaisser des chèques, ni à tenir des listings !… Et puis, j’ai été traumatisé par la pratique d’un éditeur que je ne nommerai pas, qui a débité certains chèques. Je n’ai jamais revu la couleur de mon argent, passé aux oubliettes. Je ne me sens pas capable de gérer un quelconque abonnement, trop complexe. Ainsi, je ne souhaite recevoir aucun argent de la part des lecteurs de Mot à Maux. En ne demandant qu’une participation aux frais de port, je rends la lecture plus intime. Il n’y aura pas de promotion, de réduction, d’avantages de toutes sortes. Je livrerai les personnes motivées pour lire la revue.

    Confidentielle, cette revue restera artisanale et désespérée ! Je me suis acheté une photocopieuse d’occasion, qui pour l’instant fonctionne bien. Mais je ne peux pas produire des centaines d’exemplaires ! Je produis donc à la demande. Je ne cours pas après les chiffres. Réaliser la revue me permet de m’exprimer et de partager les textes des autres. J’ai aussi l’impression de découvrir de nouveaux auteurs ! Pour ne pas rester isolé totalement, je vais effectuer un service de presse. J’ai développé beaucoup d’affinités depuis ces longues années, et je suis certain que l’on m’aidera à agrandir le cercle des lecteurs. N’hésitez-donc pas à m’écrire (tous les renseignements sont sur le document joint) et à m’envoyer des timbres, façon de participer à l’aventure Mot à Maux.

     

    Commande : Flyermam.pdf